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How feel the Lau

Un bric-à-brac d'idées ! Curieuse et touche-à-tout, je partage ici mes coups de coeur et expériences

Clicœurs solidaires, aider les animaux défavorisés grâce au Web.

Solidarité chat humain

Solidarité chat humain

Ces dernières années, grâce à Internet, de nouvelles façons de supporter des causes diverses sont apparues, chamboulant notre conception du don. Issues de la culture anglo-saxonne, dans laquelle la charity  tient une grande place, de nouvelles solutions permettent désormais soutenir financièrement des associations sans pour autant débourser d'argent.

En effet, grâce à des clics, tout internaute peut contribuer à une bonne œuvre, d'où l'apparition du terme de "clicœur" ou "clicœur solidaire".

L'argent de la publicité aide les associations de protection animale

Certes, il ne s'agit pas de magie, mais tout simplement d'argent généré par de la publicité.

En effet, le principe est assez simple. Les annonceurs publicitaires, qui ont toujours besoin de plus de visibilité, s'engagent à reverser une partie des gains engendrés par les clics des internautes à une organisation pré-déterminée.

Concrètement, des sites spécialisés, dédiés à une ou plusieurs causes, invitent les cliqueurs à revenir tous les jours apporter leur pierre à l'édifice. A l'heure actuelle, en France, la plupart de ces sites se rapportent à la protection animale.

On peut ainsi citer, et cela n'est pas exhaustif :

Actuanimaux,

Clicanimaux,

Animal Webaction

Voice via Yummypets

On trouve aussi des sites proposant des clics en faveur de diverses causes (protection des humains et animaux, cancer du sein, illétrisme...):

Thehungersite

ou bien en faveur des enfants indiens.

Des animaux en détresse sont présentés, ainsi que l'association locale qui les prend en charge, et les clics permettent la prise en charge de médicaments, de soins vétérinaires et de nourriture.

Toutefois, la sauce semble un peu moins bien prendre en France que dans d'autres pays. Certains estiment qu'il n'y a pas don s'il n'y a pas dépossession, et que les annonceurs sont hypocrites d'utiliser ce système pour se redorer officiellement le blason, tout en bénéficiant de publicité.

Détracteurs du clic solidaire vs clicoeurs

Il est vrai que si l'on considère la notion de don stricto sensu, elle sous-entend qu'on se sépare de l'objet donné. Certains détracteurs des clics solidaires pensent qu'il s'agit d'un système trompeur, et déclarent préférer les dons "réels" ou le bénévolat.

Aider même si on n'en a pas les moyens

On ne peut pas totalement les contredire sur le principe, toutefois, on peut tempérer cela car, quand on s'intéresse de plus près à ces "clicœurs", on s'aperçoit qu'il s'agit souvent de personnes faisant également des dons aux associations, en direct, qui servent de famille d'accueil, qui donnent du temps quand elles le peuvent...

De plus, comme l'avait déjà constaté Coluche au milieu des années 80, la plupart des donataires aux causes caritatives sont des personnes à faibles revenus (raison pour laquelle "l'amendement Coluche", permettant de déduire une partie des ses dons aux associations et fondations reconnues d'intérêt public, a été adopté, afin de soulager quelque peu les donataires, dont la solidarité est souvent inversement proportionnelle aux richesses).

Donc faire un procès d'intention aux "clicœurs" semble plutôt déplacé, car, en ces temps difficiles, même quand on a rien sur son compte bancaire, on peut toutefois faire un geste pour autrui grâce au web.

La publicité trouve son sens

On peut également ajouter que, quitte à être submergés par la publicité (entre Internet, la télévision, la radio, la presse, nos boîtes aux lettres, la publicité s'infiltre partout), c'est aussi bien qu'elle puisse contribuer à l'amélioration de la condition de quelques pauvres hères. Qui plus est, en cette période de vaches maigres, nombreux sont ceux qui aimeraient faire un don et ne le peuvent tout simplement pas.

Venir cliquer tous les jours leur permet de donner malgré tout, de trouver des personnes concernées par les mêmes centres d'intérêt, et même d'essayer de rendre notre monde un petit peu plus humain.

Enfin, Internet pouvant devenir très vite chronophage, pourquoi ne pas rendre le surf bénéfique pour les plus démunis ?

Aller plus loin dans la solidarité

D'ailleurs, certains sites vont désormais plus loin, et proposent d'autres services solidaires : boutiques solidaires (ou cash-back : un pourcentage du prix d'achat est alors reversé à l'association de votre choix), moteurs de recherches (chaque recherche génère un don à une ou des associations préalablement choisies) et comparateurs, signature de mails (un bandeau en faveur de l'association soutenue apparaît en signature de chacun  de vos mails).

Alors plus aucune excuse, surfons sur la vague de la solidarité !

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